Verdict de "Challenge" sur la gestion d'Aix... 21e/35 !!

Publié le par Generation Aix

 



LES FINANCES DE LA VILLE D’AIX  : « PEUT MIEUX FAIRE »



undefinedC’est en ces termes : « peut mieux faire » que CHALLENGES qualifie, dans son dernier numéro de février 2008, la performance de notre ville d’Aix-en-Provence. Cet hebdo nous classe ainsi au 21° rang des 35 villes de France de plus de 100.000 habitants, soit dans la deuxième moitié.


Même si le choix des indicateurs retenus et les conclusions tirées peuvent toujours être soumis à caution, il reste que toutes les analyses faites à partir de la fiscalité, du service de la dette, de la solvabilité et du dégagement des marges de manœuvre présentent une certaine crédibilité et permettent de donner un sens aux performances obtenues en matière financière.


Pour notre Ville, le sens est clair « peut mieux faire ». Ce constat, complété par l’appréciation de Challenges « le budget de la ville dégage peu de marge de manœuvre financière », doit nous interroger ?

non pas pour dire ce qui n’a pas été bien fait, ni pour dire ce qui n’a pas été fait ;

mais pour dire comment mieux faire à l’avenir ; dire comment avec des ressources forcément limitées (la pression fiscales ayant atteint ses limites), faire face à tous les besoins légitimement ressentis par les Aixoises et les Aixois.


C’est cette problématique que nous nous sommes posée avec F.X. DE PERETTI et qui a conduit notre réflexion en matière financière en nous fixant plusieurs règles :


1°) pour tous projets ne mettant pas en cause les fonctions régaliennes du Maire (ex : pouvoirs de police du Maire) ou ceux dont il est souhaitable de conserver la maîtrise (ex : service de l’eau, de l’assainissement), recours privilégiés aux partenaires privés pour la conduite des opérations soit sous forme de Délégation de Service Public (DSP), soit sous forme de Contrat de Partenariat (PPP) ;

Ainsi, les finances municipales ne se trouveront pas obérées par ces opérations lourdes (ex : construction de parkings, réalisation d’un palais des Congrès).

Bien évidemment, la mise en œuvre de telles opérations ne sera valablement conduite qu’avec des cahiers des charges mûrement réfléchis et très travaillés, ainsi qu’une mise en concurrence sur un pied d’égalité des entreprises ;


2°) pour les autres projets d’investissements :

- recherche du meilleur acteur public pouvant les conduire tant sur le plan juridique que sur le plan économique ;

- recherche de toutes possibilités de subventions auprès des collectivités publiques allant de l’Europe jusqu’au plus petit échelon, sans négliger tous les établissements publics ou organismes privés compétents.

Cette recherche concernera aussi bien les subventions en investissements que celles pouvant être accordées aux utilisateurs des équipements ;

- recherche de financement interne par une gestion pointue du patrimoine de la Ville en créant une régie municipale ayant pour objectif : soit de dégager des espaces pour les projets retenus ; soit de permettre des échanges d’espaces ; soit de dégager directement des financements par la vente des biens dont la Ville n’a pas l’utilité ;

- bien évidemment recours à des cahiers des charges tout aussi travaillés et à mise en concurrence ;


3°) rechercher systématiquement des marges d’autofinancement :

  • c’est-à-dire faire des économies, dans tous les budgets dépendant des finances de la Ville, y compris les associations subventionnées par tous moyens (ex : mutualisation des charges, des services, optimisation de la gestion des ressources humaines, chasse aux dépenses inutiles ou non supportables par les fonds publics ..)

  • c’est-à-dire améliorer certaines ressources (taxe de séjour, taxe sur les locaux vacants, harmonisation des bases des impôts locaux, publicité dans les parkings ..)


4°) évaluer les politiques conduites par la Ville (et ses partenaires) avec, à l’occasion des bilans dressés tout au long de la vie des programmes, l’examen des résultats obtenus en les comparant aux objectifs fixés et prise des décisions nécessaires ;


5°) gestion prévisionnelle des budgets sur 5 ans, réactualisée chaque année à partir des résultats constatés, de façon à bien mesurer l’impact des décisions financières prises ;


La stricte application de ces règles très claires de gestion financière nous permet d’envisager l’avenir de façon raisonnablement positive tout en sachant que la vie d’une Ville comme la nôtre est pleine d’aléas ne dépendant pas forcément de sa volonté : aléas climatiques, aléas naturels, aléas financiers chez nos partenaires, mais aussi aléas politiques (désengagement de l’ÉTAT FRANÇAIS dans les participations financières des communes) ;


Notre démarche sérieuse, appliquée, faisant appel aux moyens modernes d’ingénierie financière, est l’expression même de l’esprit de GENERATION-AIX. Elle renforce la CREDIBILITE du programme présenté en permettant de rendre possible sa réalisation.


Gilbert FRACHET







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M
je vous l'apprend peut être, mais le budget 2008 a déjà été voté.<br /> <br /> faut attendre le budget supplémentaire pour faire passer des réformes. <br /> <br /> toujours sans augmentation d'impot svp, comme depuis 2001
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C
mais j'ai du mal à comprendre : si vous dites finances : peux mieux faire, c'est que la situation n'est pas si mauvaise ?
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R
Votre nouvelle équipe au soir du 16 mars ne devra pas chomer pour élaborer le budget 2008. <br /> En effet :<br /> L'article L1612-2 du Code général des collectivités territoriales précise que l'année du renouvellement des organes délibérants, la date limite d'adoption des budgets des collectivités locales est reportée au 15 avril. <br /> Le décret n°2007-1468 du 15 octobre 2007 fixant la date de renouvellement des conseils municipaux et portant convocation des électeurs a arrêté les dates des prochaines élections municipales au 9 et 16 mars 2008. <br /> Les conseils municipaux pourront, par conséquent, adopter leur budget primitif pour 2008 jusqu'au 15 avril 2008. <br /> Réponse AN n°13400 de Marc Le Fur (UMP)<br /> <br /> Compte tenu de l'approche des professionnels de votre liste en matière financière et budgétaire des collectivités le recours aux partenariats publics privés PPP et aux DSP constitue une démarche intéressante car elle donne une liberté financière au Maire et à son Conseil municipal d'arbitrer entre les investissements qui relèvent de son autorité dite régalienne et ceux qui finalement doivent retourner au secteur marchant tout en restant sous la définition et le contrôle de la puissance publique.<br /> Bonne approche d'une nouvelle GENERATION à AIX de financiers ayant le sens des défits qui les attendent.
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P
Le changement radical est de mobiliser fortement et de manière convergente l'ensemble des ressources publics (finances, humaines, technlogiques) sur la totalité des collectivités (CPA+COMMUNE+SATELLITES) pour investir prioritairement dans la recomposition urbaine, le logement, et les services aux habitants. Dépasser la gestion actuelle qui a fossilisé et sclérosé les finances publics au profit d'une vision conservatrice et inéquitable. Il est possible d'accroître de 35% (50M€ pendant 4 ans) la capacité d'investissement en équipements nouveaux, aider des outils de Partenariat-Privé, avec une préoccupation majeure: rendre équitable la fiscalité des Aixois. L'élargissement des bases fiscales et sa mise à jour au plus près de la réalité est à la fois un droit mais un devoir du nouveau gouvernement local<br /> Jean-Michel VOLA
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